LE SCAN POLITIQUE - Dans la presse canadienne, Air
Max 90 un journaliste québécois s'interroge sur la pratique du off des responsables politiques français et en particulier du premier ministre.
«Le Québécois m'enregistre!» A quelques jours des élections européennes, le 19 mai 2014, Manuel Valls tient un discours à domicile, à Evry, dans l'Essonne. Dans la salle ce jour-là, un journaliste de La Presse, quotidien de Montréal, au Canada. A l'époque, il raconte l'entrée en campagne du premier ministre et la montée du Front national. Mais ce dimanche 28 décembre, le journaliste revient sur un épisode en marge de ce reportage.
Vincent Brousseau-Pouliot a été marqué par l'après-discours. Il avait demandé à l'entourage de Manuel Valls, tn pas cher avant l'événement, quelques minutes avec le premier ministre pour des questions au sujet de son article. Demande accordée, selon son témoignage. «'Placez-vous là et abordez-le quand il sortira de scène', me dit la dame des communications. Facile. Trop facile», raconte-t-il.
Mais après le discours, le journaliste se fait écarter par le locataire de Matignon. «- Monsieur le premier ministre, une petite question pour les médias du Canada… - Non. - Dommage, on aurait aimé vous entendre sur l'importance de ces élections… - Vous n'aviez qu'à écouter mon discours.» La sentence est claire. Alors que Vincent Brousseau-Pouliot prépare son départ, il retrouve un groupe de journalistes autour de Manuel Valls, qui échange off the record avec eux. «Je sors une enregistreuse de ma poche. Nike
TN Le ‘scrum' (mêlée, NDLR) va commencer», explique-t-il. «Ce sera la mêlée de presse la plus bizarre de ma carrière».
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