vendredi 6 mars 2015

Quand Mars était une planète bleue

"Combien y avait-il d'eau sur Nike tn Mars lorsque la planète était jeune ?" Une équipe de chercheurs du centre spatial de la Nasa s'est penchée sur cette question majeure. Les scientifiques ont utilisé les trois meilleurs téléscopes infrarouges du monde -dont celui de l'Observatoire européen austral basé au Chili- pour étudier les molécules d'eau présentes dans l'atmosphère de Mars. Ils ont réussi à déduire de la quantité d'eau qui s'était évaporée dans l'espace l'importance des masses liquides présentes sur la planète rouge il y a 4,3 milliards d'années.

Un océan recouvrait tout l'hémisphère nord
Dans leur rapport publié le 5 mars dans la revue Science, Tn Requin Pas Cher les chercheurs révèlent que l'hémisphère nord de la planète était alors recouvert d'un immense océan. Loin de l'image de la planète rouge désertique que l'on observe aujourd'hui, un cinquième de la surface de Mars aurait été sous les eaux à cette époque. La profondeur maximale de l'ancien océan est estimée à 1,6 km, "ce qui est comparable à la profondeur moyenne de la mer Méditerrannée", précise la Nasa.
"Nous savons maintenant que Mars a été humide bien plus longtemps que ce que nous pensions, se réjouissent les scientifiques du centre Goddard des vols spatiaux de la NASA à Greenbelt, dans le Maryland. Elle aurait pu être habitable plus longtemps. »

L'océan a disparu dans l'espace et les sous-sols
"87% de cet océan aurait disparu dans l'espace. Ce qui signifie que la planète Mars était bien différente de ce à quoi elle ressemble aujourd'hui", indique la Nasa. Il y a des milliards d'années, lorsque Mars a perdu son atmosphère, l'océan aurait commencé à disparaitre. Les masses d'eau restantes auraient alors gelé pour former les pôles glacés actuels de la planète rouge.
Une partie de l'océan aurait également pu s'infiltrer sous la surface de la planète. Les nouvelles cartes établies par Tn Pas Cher les scientifiques pourraient donc servir à repérer des nappes d'eau dans le sous-sol.
Les travaux des chercheurs ont duré six ans, soit trois années martiennes.

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