Soupçonné de «fuites» dans l'affaire Rocancourt, Tn
Pas Cher Bernard Petit, le n°1 de la police judiciaire parisienne, est notamment poursuivi pour «violation du secret de l'instruction». Le ministre de l'Intérieur l'a immédiatement suspendu de ses fonctions, et va le remplacer par Christian Sainte, directeur de la PJ de Marseille.
Le «36» continue à s'enfoncer en plein cauchemar. Après une nuit en garde à vue, le patron du Quai des Orfèvres Bernard Petit, Richard Atlan, son très fidèle chef de cabinet, ainsi que Philippe Lemaitre, affecté à l'Association nationale d'action sociale (Anas) de la police nationale, ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire jeudi soir par les juges Roger Le Loire et Charlotte Bilger pour, notamment, «violation du secret de l'instruction et révélation d'informations sur une instruction dans le but d'entraver le déroulement des investigations ou la manifestation de la vérité». Les deux magistrats instructeurs sont chargés d'établir TN Requin la violation du secret d'une enquête pour trafic d'influence impliquant le fondateur du GIGN Christian Prouteau et l'«escroc des stars», Christophe Rocancourt. L'audition de «Jo» Masanet, figure du syndicat Unsa-police devenu président de l'Anas, se poursuivait également en raison de présumées malversations financières découvertes de manière incidente au sein de son institution.
Rocancourt avait été mis en examen le 9 octobre dernier pour avoir extorqué plusieurs milliers d'euros à deux sœurs marocaines menacées d'expulsion et à qui il avait fait miroiter des papiers. En somme, une affaire de pieds nickelés où l'on peine à croire qu'un policier de Nike
TN l'envergure de Bernard Petit puisse s'y trouver mouillé. D'autant que ce professionnel est réputé pour son extrême prudence. Or, les magistrats le soupçonnent d'avoir laissé.
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