L'agression de Nice met en lumière la Air
Max 90 mission des 10.500 militaires. Un déploiement difficile à soutenir dans le temps.
Plutôt bien préparés, correctement équipés, les militaires de Vigipirate n'en demeurent pas moins vulnérables. L'agression au couteau, mardi, de trois militaires du 54e régiment d'artillerie d'Hyères (Var) en faction devant un centre communautaire juif à Nice est venue brutalement le rappeler. C'est l'incident le plus grave survenu depuis l'élévation du dispositif au niveau «alerte attentat», le 7 janvier dernier, à la suite de l'attaque contre Charlie Hebdo. De quoi alimenter les interrogations sur la préparation et les missions des hommes (et des femmes) de Vigipirate.
Le plan «Sentinelle» déclenché après les attaques a été inédit par sa réactivité et son ampleur. En trois jours, 10.500 militaires (5800 en Île-de-France), essentiellement de l'armée de terre, ont été déployés à proximité de quelque 900 sites «sensibles» sur le territoire (centres communautaires, lieux de culte, établissements scolaires, entreprises de presse…), tn pas cher dont 320 dans la région parisienne. La bonne exécution de ce déploiement sans précédent a été unanimement saluée, notamment par François Hollande et par Jean-Yves Le Drian. Certes, dans l'urgence, tous ces personnels n'ont pas pu bénéficier des «modules» de formation préalable au déploiement en Vigipirate. Mais tous les militaires de l'armée de terre engagés en «opération intérieure» sont censés posséder les fondamentaux nécessaires aux missions «Proterre»: patrouiller, surveiller, contrôler une zone… Mais aussi rassurer la population par une présence visible, tout en sachant que Vigipirate ne se confond pas avec des missions de police. La motivation semble plutôt au rendez-vous, Nike
TN jusqu'à présent tout au moins. Vigipirate est bien moins exaltant que de partir sur un théâtre extérieur.
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