Le parti socialiste sens dessus dessous et le débat (vieux comme la gauche) sur les deux gauches relancé. Au lendemain du vote sur le budget 2015, sur lequel 39 députés PS se sont chaussure nike tn requin pas cher abstenus et après la sortie de Martine Aubry douce à l'oreille de nombreux frondeurs, la majorité n'en finit plus de régler ses comptes. Une alternative à la ligne Valls Par Lilian Alemagna Dès le matin, tout le monde s'était levé du mauvais pied. Et chacun a tenu à diffuser sa mauvaise humeur sur les ondes radio. Pendant que Jean-Christophe Cambadélis, sur RTL, critiquait ?l'attitude pas loyale? de Beno?t Hamon et d'Aurélie Filippetti et que Stéphane Le Foll dénon?ait le ?manquement au devoir? des deux ex-ministres abstentionnistes, les invitant même à quitter le PS, l'un des intéressés avait aussi décidé de frapper fort. Sur RFI, Beno?t Hamon a, lui, estimé que la politique économique de l'exécutif ?menace la République? et mène vers un ?immense désastre démocratique? en 2017. Et pas question pour lui de partir du PS, a-t-il basket nike tn femme ajouté plus tard. Un ton en dessous, Aurélie Filippetti a rappelé, assez sèchement tout de même, qu'elle n'avait ?aucune le?on à recevoir de qui que ce soit?. Fin des matinales, la journée ne fait que commencer. ?EN FINIR AVEC LA GAUCHE PASSéISTE? C'était sans compter sur l'interview accordée par Manuel Valls dans L'Obs de jeudi, dont le site a mis en ligne des extraits à la mi-journée. Explosifs, les extraits. Le Premier ministre veut ?en finir avec la gauche passéiste?, propose de ?batir une maison commune? de ?toutes les forces progressistes? et envisage, ?pourquoi pas ??, de changer le nom du parti socialiste, l'une de ses marottes déjà portée en 2007 et 2009. Il définit d'ailleurs sa gauche comme ?pragmatique, réformiste et républicaine?. ?Pas socialiste ??, lui demande l'hebdo. ?Je le répète : pragmatique, réformiste et TN Requin républicaine?, répond Valls. Il regrette de ne pas avoir ?tendu la main? à Fran?ois Bayrou en 2012 et enfin, propose d'?agir? sur les ?inégalités importantes? entre les salariés ?très protégés? en CDI et ceux précaires, en CDD et en intérim. N'en jetez plus. Aux autres responsables socialistes, ensuite, ministres, députés, de se jeter dans la mêlée. Soit en condamnant la formule de Hamon, soit en s'alarmant des propositions de Valls. Clairement sur la première option, le secrétaire d'état à la Réforme de l'Etat, Thierry Mandon, a jugé ?grotesques? les propos de l'ancien ministre de l'Education : ?La France n'a pas besoin de ces prophètes de malheur, elle a aujourd'hui besoin d'artisans de son redressement?, a-t-il balancé dans l'émission Questions d'info de LCP-Le Monde-France Info-AFP. Bruno Le Roux, a, lui, jugé ?incompréhensible? Nike Air Max Tn l'accusation lancée par Hamon. ?La gauche ne menace jamais la République. C'est un contresens sur l'essence même de l'action de la gauche?, a corrigé le patron des députés PS, avant les questions au gouvernement à l'Assemblée, invitant Hamon et Filippetti à déterminer eux-mêmes ?s'ils se sentent encore bien parmi nous?. Mais ce mercredi après-midi, ce sont plut?t les frondeurs du PS qui trustent la Salle des quatre colonnes, au Palais bourbon. Pascal Cherki prend ainsi la défense de l'ex-chef de file de l'aile gauche du PS : ?Beno?t a voulu dire que les politiques néolibérales menées partout en Europe ne marchent pas et partout, ces politiques font monter l'extrême droite. Donc oui, les effets de leurs politiques créent l'affaiblissement de notre pacte républicain.? Pour le député de Paris, Hamon n'a ?pas été loyal Nike Requin vis-à-vis du gouvernement? qu'il a précisément quitté fin ao?t, pour cause de désaccord sur les orientations économiques affichées par l'exécutif. C'est plut?t ?Manuel Valls qui devrait mesurer ce qu'il dit, renvoie Cherki : ah oui, sa gauche est "pragmatique, réformiste, républicaine", et pas socialiste ? Mais le PRG aussi peut se dire "pragmatique, réformiste et républicain", l'UMP aussi.? ?VALLS DIT QUE LA GAUCHE NE DOIT PLUS L'êTRE TOUT à FAIT? D'après Pouria Amirshahi, le Premier ministre dit à L'Obs ?que la gauche ne doit plus l'être tout à fait, c'est un problème ! Il est pour une gauche libérale, déjà c'est une contradiction, et surtout la gauche n'a pas été élue pour ?a?. Le député des Fran?ais de l'étranger rappelle à Valls qu'il n'est ni Schr?der ni Blair qui, eux, ?avaient été investis par leurs partis pour mettre en ?uvre des politiques libérales?. Sur le rapprochement CDI-CDD suggéré par Valls, Yann Galut, critique mais pas frondeur – il a voté le budget mardi – prévient le chef du gouvernement : ?On ne peut pas avancer comme ?a avec des ballons d'essai, tout en demandant de la cohérence et de la cohésion. Ces questions doivent être tranchées par le PS.? S'il écarte le risque d'une ?scission? entre le gouvernement et son groupe parlementaire, Christian Paul reproche ?un manque de dialogue, voire un enfermement de l'exécutif?. ?Le travail n'est pas fait en commun. Or, on a tous besoin les uns des autres en ce moment?, estime l'aubryste qui appelle à refaire du PS ?ce lieu de régulation politique?. Bruno Le Roux a beau avertir que ?les enjeux de la France ne sont pas les enjeux d'un congrès du PS? et le secrétaire d'Etat Jean-Marie Le Guen assurer que Valls ne se place ?pas dans un jeu de congrès?, les man?uvres en vue de ce rendez-vous, qui promet d'être serein et rassembleur - probablement programmé entre juin 2015 et le printemps 2016 - ont pourtant clairement commencé.
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