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Tn Quatre États américains permettent déjà ou envisagent d’autoriser leurs élèves à remplacer des cours de langues étrangères par des cours de code. Une mesure qui fait débat et contre laquelle s’élèvent notamment les professeurs de langues étrangères.
Français, espagnol, chinois ou… langage informatique? Voici le choix auquel les lycéens de quatre États américains sont déjà ou pourraient bientôt être confrontés, d’après Bloomberg Business. Le Texas a ainsi adopté dès 2013 un projet de loi permettant aux élèves de substituer leurs crédits de langue étrangère par du code. La Géorgie se penchera à son tour bientôt sur la question.
Les défenseurs de cette mesure arguent qu’apprendre le code informatique aidera les jeunes à décrocher un travail et à être compétitifs à l’international. Code.org, une association promouvant l’éducation technologique, estime ainsi qu’en 2020, Tn Pas Cher les entreprises présentes aux États-Unis offriront 1,4 millions d’emplois requérant une expertise en sciences de l’informatique, mais qu’il n’y aura que 400.000 diplômés pour les remplir.
Un fort débat
A l’inverse, les professeurs de langues étrangères protestent très fermement contre cette tendance. «Nous devons être capables de communiquer avec le reste du monde», plaide Martha Abott, ancienne enseignante de latin et d’espagnol et directrice du Conseil Américain de l’Enseignement des Langues Étrangères (Virginie).
Et leur position semble avoir été entendue: Chris Reykdal, un législateur de l’État de Washington (l’un des quatre États concernés), qui avait déclaré que beaucoup d’élèves préféraient apprendre le code que la conjugaison des verbes étrangers, a décidé après une rencontre avec des professeurs de langue de mettre en suspens son projet de loi Nike Shox afin d’y rajouter des éléments qui permettraient de soutenir à la fois les cours de code et les cours de langues étrangères.
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